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09mai13
40e anniversaire de la création du front Polisario : Bannir le dernier bastion de la colonisation
M. Mahrez Lamari, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), a animé, hier, une rencontre de soutien actif à la cause du peuple sahraoui, avec une délégation du comité kenyan de solidarité avec le Sahara occidental, conduite par son président, M. Mwandawiro Mghanga, ancien membre du parlement du Kenya.
M. Mahrez Lamari a déclaré que cette manifestation entre dans le cadre de la célébration, par le peuple sahraoui et du Front Polisario, du 40e anniversaire du déclenchement de la lutte armée contre l'occupant marocain, soulignant que de nombreuses délégations étrangères, de larges segments de la société civile vont prendre part à cet important événement.
«Nous avons eu un débat avec la délégation citoyenne du Kenya, portant sur le droit des peuples à l'autodétermination, sur les principes de liberté, de paix, de justice et de solidarité agissante avec le combat du peuple sahraoui. Avec nos amis kenyans, on a décidé d'œuvrer la main dans la main et dans une totale convergence de vue et d'action pour apporter notre soutien à la résistance sahraouie.
Le Maroc fuit la légalité internationale et s'ingénie par des manœuvres dilatoires et des fuites en avant répétées, sa politique obstructionniste à nier le droit du peuple sahraoui à son autodétermination qui est défendue par toute l'Afrique.»
Le président du CNASPS a indiqué, par ailleurs, que les discussions avec la délégation kenyane ont permis de mettre en relief, le rôle que doit jouer les Nations unies, ainsi que son Conseil de sécurité, pour amener le Maroc à se retirer des territoires occupés, exhortant l'institution onusienne à prendre ses responsabilités afin de faire prévaloir la légalité internationale.
«On a mis en place, en cette circonstance, un programme de festivités à l'effet de dynamiser la solidarité avec le peuple sahraoui», tout en se félicitant du sens patriotique d'une certaine presse imbue des idéaux de justice qui contribue à briser un embargo médiatique orchestré par le palais royal et destiné à étouffer la voix des sahraouis. «Il faut casser cet embargo inique», a déclaré M. Lamari.
Pour sa part, M. Mwandawiro Mghanga a tenu à dire qu'il partage entièrement les propos de M. Lamari, et que le soutien de son comité est inscrit dans la constitution kenyane. «La décolonisation est une affaire de temps», a-t-il affirmé devant l'auditoire, rappelant qu'il suit de très près la lutte pacifique du peuple sahraoui pour son indépendance. «Notre devoir en tant que Kenyans qui avons souffert des affres du colonialisme britannique, nous impose de soutenir les sahraouis.
On va faire pression sur nos gouvernants afin qu'ils lancent un appel en direction des grandes puissances pour accélérer l'application des résolutions des Nations unies.»
A l'occasion de la célébration de la journée de l'Afrique, le 25 mai prochain, qui va se dérouler dans la capitale kenyane, Nairobi, M. Mwandawiro Mghanga a déclaré que la cause du peuple du Sahara occidental va constituer le thème principal de cette célébration africaine.
C'est une manière de mettre en avant la solidarité de l'Afrique à l'égard du peuple sahraoui.
[Source: Par M. Bouraib, El Moudjahid, Alger, 09mai13]
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