Informations | ||
Derechos | Equipo Nizkor
|
09fév15
Le sommet de Crans-Montana à Dakhla, «une violation du droit international», selon le président sahraoui
Le président de la République sahraouie (RASD), Mohamed Abdelaziz, a déclaré, dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, que la tenue du Forum Crans-Montana dans la ville de Dakhla occupée est «une violation flagrante du droit international», a rapporté hier l'agence de presse sahraouie, SPS.
La même source soutient qu'«à travers son soutien actif , les dispositions et autres facilités qu'il accorde à la tenue d'un forum dans ce qu'il appelle Dakhla (Maroc), d'une manière malveillante et trompeuse, le Maroc s'engage de nouveau dans des activités qui violent le droit international et la position claire de la communauté internationale aux côtés de l'autodétermination du peuple sahraoui». Mohamed Abdelaziz a rappelé, dans sa lettre, la position de l'Union africaine quant au déroulement prévu de ce forum (12-14 mars 2015) dans la ville de Dakhla occupée.
«Nos amis africains prennent la chose très au sérieux, au point que les dirigeants, lors du Sommet de l'Union africaine tenu à Addis-Abeba du 30 au 31 janvier dernier, considèrent que l'organisation d'une conférence internationale dans les circonstances actuelles au Sahara occidental occupé est en contradiction avec les efforts de la communauté internationale pour résoudre le conflit au Sahara occidental», écrit le président Abdelaziz.
L'Union africaine qui a «conseillé» au forum suisse «l'annulation» de la réunion prévue dans la ville occupée de Dakhla (Sahara occidental), a considéré le choix comme étant «une violation flagrante du droit international». Le président Abdelaziz, qui invite Ban Ki-moon «à veiller à ce qu'aucun fonctionnaire de l'ONU ne participe à ce forum», estime que «l'organisation de cette réunion en ce moment, transformera en farce le slogan de la promotion d'un monde plus humain et plus juste, thème sous lequel l'organisation prétend tenir ses activités».
Par ailleurs, le président de la RASD a expliqué au Secrétaire général de l'ONU que «la tenue d'une réunion comme celle-là risquerait également de saper les efforts déployés par votre envoyé personnel, l'ambassadeur Christopher Ross, pour l'avènement d'une paix juste, durable et mutuellement acceptable entre les deux parties, à même d'assurer une solution politique juste, garantissant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux nombreuses résolutions du Conseil de sécurité».
[Source: El Watan, Alger, 09fév15]
This document has been published on 10Feb15 by the Equipo Nizkor and Derechos Human Rights. In accordance with Title 17 U.S.C. Section 107, this material is distributed without profit to those who have expressed a prior interest in receiving the included information for research and educational purposes. |