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08sep14
La sécurité des enquêteurs malaisiens garantie par l'OSCE
La sécurité des experts malaisiens, qui se rendront dans l'est de l'Ukraine pour enquêter sur le crash du vol MH17 de Malaysia Airlines sera garantie par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a annoncé lundi le quotidien New Straits Times, citant le ministre de l'Intérieur du royaume, Ahmad Zahid Hamidi.
"Dans le contexte du cessez-le-feu, la sécurité de notre groupe d'enquête sera assurée par l'OSCE. Nous avons appris que les belligérants avaient retiré leurs troupes et armements de la zone du conflit conformément à l'accord de trêve", a déclaré le ministre.
Réunies vendredi dans le cadre d'une rencontre du groupe de contact à Minsk, les représentants de Kiev et des forces d'autodéfense des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ont conclu une trêve qui est entrée en vigueur le jour même.
Les experts malaisiens poursuivront leur enquête sur le crash de l'avion et la recherche des corps de victimes.
"L'enquête doit être achevée avant la saison des froids qui débutera d'ici quelques semaines. La neige qui couvrira cette région rendra la recherche impossible", a souligné le ministre malaisien.
Selon lui, les spécialistes malaisiens et internationaux devront présenter des preuves à la justice qui décidera si l'avion a été abattu par un missile. Le ministre a également fait savoir que le groupe malaisien comprendrait des hommes-grenouilles qui examineraient un lac situé à proximité du lieu de la catastrophe.
Un Boeing 777-300 de Malaysia Airlines qui effectuait le vol MH17 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région ukrainienne de Donetsk. Les 298 personnes dont 85 enfants qui se trouvaient à bord de l'avion ont péri. L'appareil est tombé dans une zone d'affrontements entre l'armée ukrainienne et les forces d'autodéfense populaire. Les autorités de Kiev et les pays occidentaux ont immédiatement accusé les insurgés d'être à l'origine du crash. Ces derniers ont déclaré en réponse ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion volant à 10.050 mètres d'altitude.
[Source: Ria Novosti, Bali, 08sep14]
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