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16mai17
Kiev introduit des sanctions contre des réseaux sociaux et médias russes, dont Sputnik
L'Ukraine a introduit des sanctions contre des médias russes, dont l'agence Sputnik, ainsi que contre certains réseaux sociaux, moteurs de recherche et sociétés de sécurité des systèmes d'information.
Le Président ukrainien Piotr Porochenko a mis en œuvre mardi la décision du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine sur l'imposition de sanctions contre plusieurs sociétés russes, annonce le service de presse du leader ukrainien.
La nouvelle « liste noire » comprend plusieurs médias russes, dont l'agence d'information internationale Rossiya Segodnya, dont Sputnik fait partie.
Les sanctions frappant le directeur général de Rossiya Segodnya Dimitri Kisselev ont été prolongées pour un an. La rédactrice en chef de Sputnik et de RT Margarita Simonian s'est vue refuser l'entrée en Ukraine pour une période d'un an.
Selon M. Kisselev, la décision de M. Porochenko est un signe de plus démontrant l'amenuisement de la liberté d'expression en Ukraine.
« C'est un nouvel indicateur montrant combien l'Ukraine s'est éloignée de la liberté de parole », a-t-il commenté à Sputnik.
Des réseaux sociaux russes massivement utilisés par les Ukrainiens tels que VKontakte et Odnoklassniki sont désormais interdits sur le territoire ukrainien. VKontakte entre notamment dans le top-3 des sites les plus visités en Ukraine. Les moteurs de recherche Yandex et Mail.ru tombent également sous le coup des sanctions du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine.
« Interdire aux fournisseurs de services Internet de fournir aux internautes un accès aux ressources des services Mail.ru et aux réseaux sociaux VKontakte et Odnoklassniki », stipule le document.
En outre, les sociétés de sécurité informatique Kaspersky Lab et DrWeb sont aussi sanctionnées en Ukraine à compter d'aujourd'hui.
Au total, les nouvelles sanctions frappent 1228 personnes physiques et 468 personnes morales. Les sanctions contre les personnes morales ont été prolongées d'un à trois ans tandis que les mesures restrictives à l'encontre des personnes physiques sont prolongées pour un, trois, cinq ans ou une durée indéfinie.
[Source: Sputnik News, Moscou, 16mai17]
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