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12mai14
Tokyo dément avoir suspendu les consultations avec Moscou sur les Kouriles
Le Japon dément les informations selon lesquelles il suspendrait les consultations sur son litige territorial avec la Russie en raison de la situation en Ukraine, a annoncé lundi le vice-ministre nippon des Affaires étrangères Akitaka Saiki.
"Nous ne disons pas que nous ne mènerons pas de consultations au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères. Nous poursuivrons notre dialogue avec la Russie tout en coordonnant nos actions avec les autres pays du G7", a indiqué M.Saiki cité par l'agence Kyodo.
Le diplomate a toutefois précisé que la date du prochain volet des consultations russo-japonaise n'était pas encore fixée.
L'agence Kyodo a rapporté vendredi dernier, se référant à un responsable du ministère nippon des Affaires étrangères, que le gouvernement japonais avait décidé de suspendre les consultations sur son litige territorial avec la Russie en raison de la situation en Ukraine.
Tokyo a suspendu en mars les négociations sur l'assouplissement du régime des visas entre la Russie et le Japon et a reporté le début de négociations sur deux autres accords. Fin avril, le gouvernement japonais a interdit la délivrance des visas d'entrée à 23 fonctionnaires russes "qui seraient impliqués dans la violation de la souveraineté de l'Ukraine". Le chef de la diplomatie nippone Fumio Kishida a reporté sine die sa visite officielle en Russie qui était programmée pour les 28 et 29 avril.
Le litige territorial qui assombrit les relations russo-nippones porte sur quatre îles du sud des Kouriles du Sud (Itouroup, Kounachir, Shikotan et Habomai) rattachées à l'Union soviétique après la Seconde Guerre mondiale. Ce litige empêche les deux pays de signer un traité de paix qui n'a pas été conclu au terme de la Seconde Guerre mondiale.
Tokyo revendique ces îles évoquant le traité bilatéral sur le commerce et les frontières de 1855 qui reconnaît la souveraineté japonaise sur ces territoires. Moscou estime pour sa part que la solution du problème doit reposer sur la reconnaissance du bilan de la Seconde guerre mondiale, inscrit dans la Charte des Nations unies.
[Source: Ria Novosti, Tokyo, 12mai14]
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