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05avr17
Les «Cinq yeux» vous surveillent
Les scandales liés aux possibles écoutes des employés du siège électoral de Donald Trump par les services secrets américains bouleversent l'espace social et médiatique. Les limites de la surveillance dans le monde actuel existent-elles? L'alliance secrète des «Cinq yeux» efface ces limites...
Lorsque le 4 mars dernier, le Président américain Donald Trump a accusé l'ex-président Barack Obama d'avoir violé la loi par l'établissement de la surveillance sur son siège électoral, l'année dernière, les représentants du Bureau fédéral d'enquête (FBI), de la Maison-Blanche, du Congrès américain, ainsi que les observateurs politiques et les défenseurs des droits de l'homme ont évoqué le sujet.
« Les accusations selon lesquelles les représentants de l'administration de Barack Obama ont d'une façon ou d'une autre utilisé les données reçues par les services secrets à des fins politiques sont absolument fausses », a déclaré mardi l'ex-conseiller de l'ex-Président Barack Obama pour la sécurité nationale Susan Rice sur l'antenne de la chaîne MSNBC.
Le cas examiné montre deux grands problèmes : premièrement, le lancement des écoutes doit être formellement sanctionné, deuxièmement, les noms des citoyens américains surveillés ne doivent pas être révélés dans les médias ou fuiter dans d'autres services secrets et établissements publics du pays.
C'est dans cette situation que le fonctionnement de l'alliance « Cinq yeux » a été évoqué dans les médias américains et britanniques. La question de savoir comment les services secrets américains et britanniques entrent en coordination s'est imposée à l'ordre du jour.
En outre, l'interaction étroite des services secrets américains et britanniques se poursuit depuis de nombreuses décennies. Accompagnés des structures australiennes, canadiennes et nouvelle-zélandaises, ils forment une alliance de renseignement connu sous le nom de « Cinq yeux ». Ce système est actuellement concentré sur la surveillance globale.
L'accord sur l'interaction entre les services secrets américains et britanniques et les échanges des données de renseignement a été conclu en 1940 entre le Président américain Franklin Delano Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill. L'accord formel bilatéral a été conclu en 1946. Plus tard, le Canada (1948), l'Australie et la Nouvelle Zélande (1956) l'ont rejoint.
[Source: Sputnik News, Moscou, 05avr17]
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