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25déc16
Appel à la libération immédiate du groupe de Gdeim Izik et tous les prisonniers politiques sahraouis
La Fédération des Entités argentines et arabes (FEARAB) a appelé à la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques du groupe de Gdeim Izik et tous les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines.
La Fédération a également appelé à une présence massive d'observateurs internationaux lors du procès des militants et des défenseurs des droits humains du groupe de Gdeim Izik prévu le 26 décembre prochain, selon un communiqué de la FEARAB.
«Nous demandons l'intervention de l'ONU, l'UA (Union africaine), l'UE (Union européenne), partis politiques ainsi que les organisations des droits de l'Homme et de la société civile, pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis ainsi qu'au soutien et à la solidarité avec eux», a-t-on ajouté.
«Nous sollicitons le SG et le Conseil de sécurité de l'ONU à charger immédiatement la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) de protéger et garantir les droits humains pour le peuple sahraoui, l'ouverture du territoire aux observateurs internationaux et aux médias et l'obligation de défendre les droits civils, politiques et économiques de la population et d'organiser le référendum d'autodétermination, pour lequel a été créée la MINURSO depuis 1991», a souligné la Fédération.
«Nous appelons le gouvernement de l'Argentine à convaincre la monarchie du Maroc d'honorer son engagement et coopérer avec honnêteté dans la mission de la MINURSO, de contribuer à la consolidation d'un climat de stabilité, de sécurité et la coexistence pacifique pour le bien des peuples de la Région», a noté la Fédération, estimant que «la persistance du conflit prolonge une situation d'injustice pour les deux peuples, sahraoui et marocain, et menace réellement la paix et la sécurité de cette région». Jeudi dernier, plus de 40 avocats, constitués en collectif international de soutien aux prisonniers politiques sahraouis, ont demandé l'application du droit international humanitaire sur le territoire du Sahara occidental.
«24 militants et défenseurs des droits de l'homme sahraouis arrêtés, torturés et condamnés en raison de leur participation présumée au camp de protestation de Gdeim Izik en 2010, une mobilisation collective spectaculaire destinée à protester contre les discriminations économiques et sociales dont les Sahraouis s'estiment victimes de la part du gouvernement marocain», ont-ils rappelé, soulignant que le 16 février 2013, les 24 accusés avaient été condamnés par un tribunal militaire à de très lourdes peines à l'issue d'un procès «inéquitable».
[Source: El Moudjahid, Alger, 25déc16]
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